Les prix Pulsations Contemporaines de la Sacem au Festival d’Aix-en-Provence

Compositeur et pianiste, Fabien Touchard a étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il a obtenu 9 prix (classes d'écriture, composition, orchestration, analyse, improvisation et accompagnement vocal) ainsi qu'à l'université Paris-Sorbonne où il a obtenu un Master de musicologie.

Compositeur lauréat de la Fondation Charles Oulmont en 2018, de la Fondation Banque populaire en 2014 et de la Fondation Franz Josef Reinl de Vienne/Münich en 2013, ses pièces sont données en France, en Allemagne, au Canada, aux Pays-Bas, en Bulgarie, au Japon, par de nombreux solistes ou ensembles (Chœur Aedes, ensemble Sequenza 9.3, orchestre de chambre de Paris, ensemble Intercontemporain et bien d'autres).

Par deux fois lauréat de l'Académie des beaux-arts (Institut de France), il a obtenu le prix André Caplet pour la composition musicale en 2019 puis le Prix de la Fondation Simone et Cino Del Duca 2023. À l'occasion de ce dernier prix, sa pièce d'orchestre Plus près de la ligne d'écume a été créée sous la coupole de l'Institut, lors de la séance solennelle de rentrée de l'Académie, par l'orchestre de Picardie dirigé par Laurent Petitgirard.

Parmi une discographie déjà abondante, son CD "Beauté de ce monde", première monographie de ses œuvres, a obtenu une clef d'or de l'année de la revue ResMusica, un coup de cœur de la revue Classica, ainsi que le Prix des Professeurs du Grand Prix Lycéen des Compositeurs 2020. Son second CD monographique "Littoral", aux sonorités plus électro-acoustiques, est paru en 2021. Le troisième, consacré à ses Études pour piano, est paru en 2024. Ses créations apparaissent également sur de nombreux autres disques (pas moins de six en 2023), dont « La Tragédie de Salomé » de l'ensemble Les Apaches qui a obtenu un Diapason d’or et un Choc du magazine Classica.

Il a enseigné l'harmonie et l’harmonisation au clavier à l'université Paris-Sorbonne avant d'être nommé professeur d'écriture au C.R.R. de Boulogne-Billancourt, puis chef de chant au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris.

En 2019 Fabien Touchard est nommé professeur de contrepoint au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il enseigne actuellement.

Apolline Kirklar est une violoniste particulièrement engagée sur la scène contemporaine. Diplômée des CNSM de Paris et Lyon, elle se forme également à la Guildhall School of Music and Drama à Londres.

Son intérêt pour la musique d’aujourd’hui la mène à collaborer avec les compositeurs et  compositrices dans des projets de créations au sein des ensembles dont elle est membre : Ensemble l'Itinéraire, l'Ensemble Maja, le collectif G, le trio Fauve.

Elle se produit également avec l’ensemble Intercontemporain, l’ensemble 2e2m, ainsi que dans divers festivals : Festival Messiaen, Festival Manifeste, Festival Présence, Festival B!ME, Académie Villecroze.

En parallèle elle joue régulièrement à l'orchestre de Paris et l'orchestre de Chambre de Paris.

Elle explore aussi de nouvelles formes musicales et scéniques telles que l’improvisation générative, le théâtre musical, ainsi que des projets en lien avec le théâtre ou la danse. Pour cette prochaine saison 2024-25 trois créations de ce type : "QUATUORS" avec danse autour du quatuor n14 op 131 de Beethoven et d'une création pour quatuor et électronique (création mai 2025, Cité Bleue Genève), "La symphonie tombée du ciel" de Samuel Achache, construit tel un récit autour de la figure du miracle (création septembre 2024, théâtre de l'Athénée Paris), "Et je reverrai cette ville étrange" autour du personnage et compositeur Claude Vivier, (résidence au théâtre de l'Aquarium-Cartoucherie Vincennes, date de création à venir).

Megumi Okuda est une compositrice instrumentale et électronique. Après avoir étudié la composition à l’Université Nationale de Musique de Bucarest, elle a poursuivi ses études au CNSMDP (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris) de 2017 à 2023. En 2020 et 2021, elle a approfondi ses connaissances en composition et en informatique musicale à l’Ircam (Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique). Lauréate de plusieurs bourses, dont celles de la Fondation MEYER, de la Fondation Kakehashi, de la Bourse Nguyen Thien Dao et de la Bourse SYLFF de la Tokyo Foundation Sasakawa, elle a été récompensée du prix Monique Gabus de la Fondation de France en 2023, suivi récemment par le prix Hervé Dugardin décerné par la Sacem, dans le cadre du dispositif Pulsations Contemporaines (anciennement Prix Symphoniques).

Sa musique explore diverses directions expressives, s'inspirant de thèmes récurrents tels que la personnification, l’anthropomorphisme, les souvenirs et les histoires imaginaires. Ces dernières années, elle s'est également investie dans des projets multidisciplinaires, collaborant avec des artistes visuels, des danseurs, des créateurs de mode et s'engageant dans la direction artistique.

Compositrice, santûriste et improvisatrice franco-iranienne née en 1989 à Téhéran (Iran), Farnaz Modarresifar a été bercée par la musique classique occidentale et la musique traditionnelle persane. Elle se forme au Conservatoire National et à l’Université de Téhéran - faculté des Beaux Arts, où elle étudie le santûr, à la fois en improvisation et dans un répertoire de style traditionnel, et obtient le premier prix d’interprétation. Elle poursuit ses études en France, à l’École Normale de Musique de Paris-Alfred Cortot, au Conservatoire de Boulogne-Billancourt ainsi qu’à l’Université de Paris VIII, où elle obtient ses diplômes de composition, improvisation et musicologie.Lauréate de plusieurs concours nationaux et internationaux, elle a collaboré avec des artistes célèbres comme Bartabas ou Homayoun Shajarian et s’est produite à plusieurs reprises sur Radio France Musique et au Théâtre de la Ville de Paris, Opéra de Reims, Espace Pierre Cardin, Fondation Calouste Gulbenkian ainsi que dans des festivals de musiques extra-européennes.

Lauréate de l’Académie des jeunes compositrices de l’Orchestre de Chambre de Paris, ses pièces ont étaient créées en 2022 et 2023 à la Philharmonie de Paris et au Théâtre du Châtelet. En même année, Farnaz collabore avec l’ensemble Sillage, en tant que compositrice en résidence. Elle est également lauréate de l’Atelier de composition de Georges Aperghis et remporte le prix des professeurs du 24e Grand Prix Lycéen des Compositeurs en 2023.

L’artiste en résidence à la Maison de la Musique Contemporaine en 2024, au Festival des Arc en 2025 ainsi qu’avec l’ensemble Ars Nova pour les saisons 2024-2026.Sa pratique virtuose du santûr et son travail de composition s’influencent mutuellement autour des modes persans et d’une recherche sur le timbre, les techniques de jeu et les limites instrumentales. Elle développe notamment tout un langage contemporain inédit pour son instrument. Sensible à l’univers des sons, elle exploite les résonances, la percussivité instrumentale et vocale et travaille sur le temps et le silence dans une conception musicale qui requiert une écoute attentive.