JUILLET & AOUT: LA SACEM SOUTIENT

Emmanuelle Da Costa est une compositrice française formée à la composition instrumentale et vocale au Conservatoire de Saint-Étienne et au CNSMD de Lyon, où elle obtient un master en création musicale. Elle reçoit le Prix d'Encouragement à la composition 2024 de l'Académie des Beaux-Arts et est lauréate du Mécénat Musical Société Générale (2021-22).

Son travail explore l'évolution micro et macroscopique de la matière sonore et son impact sur la forme musicale, allant de la saturation à des textures quasi inaudibles. Elle collabore avec des ensembles et des institutions tels que l'Ensemble Orchestral Contemporain, l'Ensemble intercontemporain, la Maîtrise de Radio France et Canticum Novum. Elle compose également pour des voix d'enfants, dont deux “pocket opera” : Le Château des Carpathes et Actéon ou le Triomphe de la vacuité, ce dernier étant créé à l'Opéra de Paris en 2024.

Elle a également collaboré avec les vidéastes Léa Ducos et Élise Meunier, des œuvres présentées au FID Marseille, à la FIAC et au Frac PACA.

En 2024-25, elle est compositrice en résidence avec l'Ensemble Orchestral Contemporain sous la direction de Bruno Mantovani, ce qui donne lieu à deux nouvelles œuvres pour grand ensemble : Les Dentelles du Cygne et World Lines (en co-commande avec Grame CNCM). Elle enseigne également l'histoire de la musique contemporaine à l'Université Jean Monnet et poursuit son travail de sensibilisation par le biais d'ateliers et de résidences.
 

Bénéficiaire de l’aide à l’auto-production, et sélectionné parmi les 10 albums du Prix Joséphine, Arthur Fu Bandini est à la croisée des chemins musicaux avec des textes puissants d’engagement et générateurs d’images universelles. Il synthétise ou déconstruit les genres pour mieux interpréter et incarner l’air du temps. Inspiré par les Clash, Ian Dury, Viagra Boys, Léonard Cohen, Suicide ou Sleaford Mods, il donne sens à sa musique dans une fusion des genres. Soucieux d’un texte riche de questionnements universels et d’images post surréalistes. Sa prose poétique, ironique et transgressive, se révèle précise grâce à un phrasé parfait, à la voix grave et gouailleuse d’un parisien à la Daniel Darc ou Alain Bashung. Avec ses textes à la fois introspectifs et cathartiques “c’est un besoin, ça me tombe dessus, l’inspiration arrive, c’est existentiel”, Arthur Fu Bandini paraît hors temps, hors cadre,hors norme et c’est pourquoi sa musique respire la liberté.

« Depuis que j’ai commencé à écrire et composer des morceaux, la Sacem m’a permis de protéger mes œuvres. La Sacem m’a aussi apporté son soutien et sa confiance en me donnant l’aide à l’auto-production pour mon premier EP. » affirme Arthur Fu Bandini qui évoque la Sacem comme « gardin de la chanson, des artistes et compositeurs et compositrices français et françaises. » 

Retrouvez le travail d’Arthur Fu Bandini